La fin des travaux et le départ de Tanahberu

Le photographe Henri Eskenazi à bord !

9 Jan 2019 | Actualités

Henri Eskenazi, Photographe

Henri Eskenazi est un infatigable globe plongeur. Depuis une quarantaine d’années, il a parcouru près de 140 pays différents, sur les 5 continents, du Pôle nord au Pôle sud, presque toujours sous l’eau et un appareil photo à la main… Sa photothèque compte environ 1 million de clichés. Les voyages, la plongée sous-marine et la photographie l’ont amené à l’écriture, lui permettant de réaliser de nombreux reportages pour divers magazines, des expositions, des conférences et une quinzaine de livres.

Enseignant à la Fédération Française de plongée, il a acquis une approche critique et didactique de l’art photographique, doublée d’une bonne connaissance animalière et du sens de l’observation des paysages, des gens et des autres cultures, sans jugement.

Il est voyeur avant tout !

Sa passion pour la nature sauvage qu’il affectionne tout particulièrement ne le quitte jamais. Il s’émerveille toujours de ces multiples rencontres et essaye de partager ses sensations, ses émotions par le biais de l’image.

 

 

Henri est parti à bord du Jakaré le 1er décembre 2018 pour 10 jours dans les mers de Raja Ampat.
Quelques amis et du matériel de plongée plus tard, Henri a pu mettre son talent à l’oeuvre.
Il nous raconte son voyage à bord du Jakaré :

Il y avait longtemps que je souhaitais aller plonger en Papouasie.

Les raisons ? C’est une région encore préservée du tourisme de masse et certains amis, bons plongeurs, photographes et connaisseurs, en qui je fais entièrement confiance sur le choix d’une destination m’en avaient loué les qualités.

En effet, je n’ai pas été déçu !

Les raisons ? Les paysages terrestres sont particulièrement photogéniques et quasiment sans personne. Sous la surface, la biodiversité est extraordinaire allant de la grosse faune au plus petit de la macro. On peut par exemple, dans la même journée, observer des grands bancs de poissons (carangues, lutjans, balistes, perroquets à bosse) plusieurs requins (gris, pointes noires ou pointes blanches), des raies mantas, des napoléons et quelques nudibranches ou un hippocampe pygmée. Il faut donc s’équiper en conséquence. Pour ma part, mon zoom plus la touche macro m’ont bien rendu service.

Une particularité de cette partie du monde est la présence presque systématique de requins tapis (Orectolobus ornatus) de 1 à 2 mètres de long, à la forme bizarre avec un corps très aplati, une tête large avec de nombreux barbillons tout autour lui donnant un air étrange et une peau marbrée lui permettant de se camoufler sur le sable ou sous les tables de corail. C’est une particularité de la nature d’autant que, comme cet animal est inoffensif et très placide, il est aisé de le photographier sous toutes ses formes. J’ai même pu réaliser des gros plans de ces deux ptérygopodes…

Un conseil : Si vous êtes photographes sous-marins, ne ratez aucune plongée de nuit (muck dive) car les rencontres y sont particulièrement intéressantes (crabes, crevettes et autres créatures rares).

Enfin, un dernier détail non négligeable. A aucun moment on ne porte son matériel plongée et photo. Merci à tout le staff très attentionné.

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